GenèseL'Imperial Army, crée en 2749, est le résultat de près de vingt années de réflexion doctrinale et stratégique au sein des forces impériales d'Arklia et celles du Royaume de Kryptonn. En 2719, il s'agit pour Arkilia de créer de toutes pièces un appareil militaire terrestre et naval, afin que, des forces révolutionnaires et des différentes forces de sécurité de la planète, en sorte une armée unifiée et cohérente. La tâche, complexe, se fera essentiellement avec l'aide d'officiers kryptons et ecazans.
Objectifs et influencesLa KAIA a plusieurs objectifs de défense du territoire ses millions de projections sont peu évoluées en raison de sa petite taille. Les missions principales sont les suivantes :
1) La protection d'Arkilia, Kryptonn et des zones coloniale
2) L'intervention en cas de grande catastrophe, y compris à l'étranger.
3) L'exécution des obligations internationales de l'Empire en matière de défense, essentiellement les traités d'alliance avec Apel et la République d'Aunadar.
4) La projection de force en marge des troupes de la Navy et la stabilisation des régions en crise pouvant déboucher sur des perturbation substantielles de l'ordre international.
L'Imperial Army fut essentiellement formée au moule krypton et est donc une force militaire réduite, notamment par la priorité budgétaire allouée à la Navy, mais restant conditionnée par une grande importance de la technologie mise au service de l'accroissement de la mobilité et de la puissance de feu, ainsi que de la protection, bien que cette dernière ayant pour unique mission celle de valoriser les deux précédentes. Certaines influences de Bavandar et d'Apel ne sont pas a exclure.
Organisation, équipement et doctrineLa Krypto-Arkilian Imperial Army est organisée en armées renforcées de détachements spéciaux d'environs 300 000 soldats. Les armées se subdivisent en corps de 50 000 soldats environs, au nombre de cinq. Des brigades spéciales d'infanterie aéromobiles, de cavalerie, de chasseurs de chars et de brigade du génie supplémentaires apportent leurs compétences si cela s'avérait nécessaire. Le soldat, lourdement armé, utilise un exosquelette blindé augmentant sa capacité d'emport et ses chances de survie sur le champ de bataille. De nombreuses discussions ayant cours dans les milieux militaires et parlementaires débattent de la question de créer une force de réservistes afin d'augmenter la disponibilité des forces et pouvant servir d'infanterie légère (un spécialiste d'une armée étrangère aura du mal a différencier l'infanterie lourde de l'infanterie légère dans l'armée impériale, la différence résidant essentiellement dans l'accompagnement blindé).
Particulièrement sévère au niveau de la discipline, l'armée impériale est basée sur un commandement décentralisé laissant une forte initiative aux officiers subalternes. L'éventualité de livrer une véritable bataille a armes égales étant, pour les officiers, exclu jusqu'en 2756, date a laquelle l'Imperial Army commença a être suffisamment puissante pour espérer mener des combats "égaux" face à ses principaux adversaires a savoir Seranon et Erikea, les armées de l'Union étant, pour l'instant exclues des schémas de conflit. L'officier de l'Imperial Army garde généralement à l'idée qu'il ne bénéficiera que dans un nombre très limité de cas, d'une véritable supériorité numérique. Face aux armées droïds d'érikea ou aux forces très mobiles de Seranon (ou mécanisées de l'Union), la réponse d'une force numériquement inférieure a été de privilégier des forces blindées mobiles, bénéficiant de leur propre capacités de génie et de moyens aériens limités directement intégrés à l'échelon divisionnaire, ainsi que d'accroître considérablement les capacités antichar de l'infanterie.
La KAIA dispose également d'un organisme qui lui est spécifique, n'existant nulle part à ce jour à l'échelon du grand Etat-Major : tout Etat-Major subalterne ou intermédiaire (l'on vise par là les Etats-Majors de corps d'armées et de divisions) peut présenter un projet consistant en la création "d'une unité à caractère spécifique et aux objectifs particuliers s'accordant avec la mission général affectée a cet Etat-Major et permettant d'accroître les chances de succès en opération tout en respectant des critères inaliénable de cohérence de l'appareil militaire". Tout Etat-Major peut donc, sur présentation d'un dossier élaboré, requérir une allonge budgétaire afin de créer une unité spéciale en son sein si un tel projet nécessite des crédits supplémentaires. Une commission ad hoc du grand Etat-Major est chargée d'examiner la pertinence de la demande de financement. Il appartient à l'Etat-Major intermédiaire de définir les missions et compétences de l'unité a créer, de l'intégrer dans son schéma opérationnel et de mettre au point sa formation et façon dont elle s'insère dans un dispositif large, le recrutement est exclusivement réalisé au sein des effectifs auquel l'Etat-Major prenant l'initiative à accès. Le gain de l'emploi d'une telle formation doit être au minimum "sub-opératif", le gain uniquement tactique est exclu même s'il est érigé en condition fondamentale. Toute unité ou formation crée par un tel mécanisme devra, passer six exercices d'opération face à des unités de sa propre division (2) afin de valider sa compétence tactique. Quatre exercices selon des configurations différentes et dont les objectifs sont désignés à concurrence de deux exercices chacun par le grand Etat-Major et par l'Etat-Major intermédiaire concurrent devant faire face à la troupe en projet. L'Etat-Major sélectionné est implicitement admis comme étant hostile au projet. L'unité, si elle parvient a remplir plus de 80% de ses objectifs lors des six tentatives, est ensuite officiellement validée. Plusieurs idées ont pendant les années 2740 à 2755 été avancées et certaines ont été retenues et ont donnés des schémas plus qu'intéressant de troupes de choc et d'élite (N.B. : La terminologie impériale n'emploie la dénomination "forces spéciales" que dans un nombre très limité de cas). Nous retiendrons ici les projets ayant portés leurs fruits et débouchés sur des unités jugées opérationnelles, ils sont au nombre de trois.
-Sapeurs d'assaut : Premiers apparus sur la liste des créations les sapeurs d'assaut (ou SdA) à l'initiative du général-baron Razumovsky alors commandant du troisième corps de la huitième armée (aujourd'hui général commandant de la huitième armée). Basé à Almagrad, le troisième corps mit au point à partir de ses divisions blindées et plus spécialement de son infanterie embarquée des sections spécialement entrainées pour le combat urbain en intégrant des compétences du Génie dans la formation des officiers et sous officiers des unités de choc. Le but étai de faciliter la progression des unités blindées en milieu urbain ou confiné. Le concept, au départ refusé, fut amélioré et présenté à l'échelon compagnie et régimentaire (à titre subsidiaire). Les deux échelons furent retenus mais le second fut adopté seulement par la huitième armée (le 57ième régiment de sapeurs d'assaut est la formation en question) pour des raisons de cohérence des effectifs et du conservation d'une compétence général au sein de l'armée (le grand Etat-Major refusait et refuse toujours une trop grande spécialisation systématique de l'intégralité des troupes). Les compagnies de sapeurs d'assaut ont intégrés comme compétences le combat à haute et basse intensité en milieu urbain, l'assaut de fortifications, la rupture violente en général et dans la guerre de positions en particuliers, la guerre de tunnels. L'usage d'armes lourdes tels que des mortiers, des lance roquettes et lance missiles en grand nombre, des lance flammes, des lances grenades automatiques et mitrailleuses lourdes y est courant ainsi que l'utilisation de fusil de précision anti-matériel à des fins offensives. Les sapeurs mettent également en oeuvre des mines a haute puissance en milieu urbain pour la destruction de bâtiments défendus. Les unités sont fréquemment équipées de blindés moyens ou légers pourvus de lame doser et de balais magnétiques visant a dégager la voie pour le reste des formations de blindés et d'infanterie. Certaines unités se sont elles-même renommés panzergrenadieren ou selon leurs brigades et division d'appartenance (par ex. infra. : les sapeurs de montagne)
-Eclaireurs et tireurs d'élite : Originellement désignés comme "patrouilles de reconnaissance et de déstabilisation en profondeur" par leur "concepteur", le major Rachid Harkahouis, l'unité en projet changea rapidement son nom en "éclaireurs et tireurs d'élite", prestigieuses troupes de voltigeurs et d'infanterie légère de la révolution arkilienne. Les E.T.E. ont des missions de reconnaissance en profondeur (le projet envisageait un piratage ou une panne brutale du réseau de communication infocentré de l'armée et la nécessité de revenir à des modes opératoires plus primitifs, le scénario envisagé comprenait également une impossibilité de se servir de communications pour des raisons météorologiques exceptionnelles ou une supériorité de l'ennemi en la matière, nécessitant des unités préformées et donc dispensant l'officier commandant de devoir en lever en peine opération), de perturbation des lignes adverses, de sabotage de tous types, de capture ou "d'assassinat" de personnels ou d'Etat-Major entiers a des fins de déstabilisation (sur un plan tactique, la cible prioritaire est systématiquement l'officier le plus gradé). Ils sont les formation se rapprochant le plus des forces spéciales et opèrent en très petit nombre(il existe cependant au sein de la Vième armée un régiment entier ayant la compétence E.T.E.). Les E.T.E. ont également et tous comme les sapeurs été mis à mal lors de leurs premières évaluations et ne durent leur salut en tant qu'unité opérationnelle qu'au génie d'un de leurs officiers lors de l'exercice final. L'unité en projet parvint, avec l'aide de deux fusils de précision à "assassiner" un Etat-Major de division et à paralyser le réseau d'information de la division adverse. Les E.T.E. emploient fréquemment des fusils haute précision de gros calibre et des fusils d'assaut a canon long pourvus d'optiques spéciales. De tels unités intègrent également des compétences de guerre électronique et de hacking, la transmission de faux ordres a des unités adverses est considérée comme monnaie courante en opération. La pose de pièges sur les voies de communication et de retraite de l'adversaire fait également partie de leurs missions. Les E.T.E. évitent généralement le combat frontal et limitent le plus possible les engagements directs avec l'ennemi, ne disposant pas ou ne disposant que de peu d'armement lourd susceptible d'assurer leur survie en profondeur du dispositif ennemi.
Le concept des E.T.E. a été détourné par le général d'armée Hosberg (Vième armée) à l'initiative de l'Etat-Major de la 43ième division d'infanterie (2ième corps) qui créa un régiment spécialisé dans la guerre par essaims de taille section ou compagnie. Demandant une grande indépendance des officiers subalternes, le combat en essaim est une compétence spéciale de ce 237ième régiment d'infanterie et constitue une unité déployable (avec sa division afin de conserver l'Etat-Major le plus compétent pour l'exploiter et soulignant ainsi les dangers d'un trop grande spécialisation de certains effectifs) en dehors de son corps d'armée à des fins de renforcement d'un dispositif plus large d'une autre armée ou d'un autre corps. Certains unités d'E.T.E. sont allées chercher des appellation typiques dans l'histoire, se renommant dans certains cas "Long Range Désert (ou forest) Patrol", "Force 136" ou encore "Ghosts".
Les sapeurs d'assaut et les éclaireurs et tireurs d'élite ont générés des brevets éponymes. Des unités de sapeurs et d'E.T.E. sont fréquemment intégrées dans d'autres unités dites de choc ou d'élite afin de valoriser des compétences. Ainsi plusieurs officiers de cavalerie (aéromobile) ont passés des brevets sapeurs ou l'on peut trouver des E.T.E. et des sapeurs dans des troupes de montagne (combat en grottes ou réseaux souterrains) ou de marine (voir si après).
-7ième brigade d'infanterie amphibie : La 7ième brigade d'infanterie est issue du deuxième corps de la XIIième armée, qui se trouve être basée dans une région parsemée de petites îles, d'atolls, d'archipels. Dès la création de la XIIième armée en 2756, le général de division (trentenaire) Rhuxandros Blavoçesçu avec l'appui du chef d'Etat-Major le général de corps Anton Kilidrakos introduit la demande la plus ambitieuse en matière de corps spécial. Le Gén. Blavoçesçu alléguait qu'au regard de la topographie de la région qu'il avait a défendre et vu les liens informels de subordination de la Force Océanique à l'armée de terre mais également au vu de la configuration de plusieurs théâtres d'opération potentiel (Pergale, Pergame ainsi que d'autres mondes étaient cités en exemple), l'armée se devait de disposer d'une force amphibie digne de ce nom afin de pouvoir opérer dans des zones "humides". Le budget, conséquent, devait permettre d'adapter une division d'infanterie à ce type de combat mais également lui permettre d'opérer en parfaite symbiose avec des éléments détachés de la Force Océanique. La 7ième brigade est équipée d'ekranoplans de transport et de combat, de blindés aux répulseurs renforcés pour évoluer en permanence en milieu marécageux et aquatiques sans user trop rapidement le matériel et dispose de plusieurs compagnies spécialisées. Près de 20% du personnel combattant dispose d'un brevet de nageur de combat, notamment les deux compagnies de nageurs-sapeurs ainsi que plusieurs groupes d'éclaireurs et tireurs d'élite. La 7ième a largement abandonné son artillerie à longue portée mécanisée au profit d'ekranoplans lanceurs, un nombre relativement important de blindés moyens ont été remisés au profit de véhicules plus légers disposant néanmoins d'une capacité offensive remarquable. La 7ième brigade est essentiellement une force d'infanterie légère...
Le haut commandement à également exploité ce mécanisme de création d'unités spécialisées en confiant aux Etats-Majors intermédiaires la création de troupes de montagne. Fortement critiqué à l'époque (2751), l'attitude du haut Etat-Major fut considérée comme démissionnaire. Un corps de montagne et une division d'infanterie supplémentaire furent donc crées en "déblindant" une partie des effectifs au profit d'une infanterie plus légère et plus mobile (tous les chars de bataille lourds ont été mis sous cocon). Le renforcement de l'aviation légère de ces divisions fut également effectué notamment par la modification de certaines navettes de transport en canonnières volantes en lieu et place d'une artillerie légère -demeurant néanmoins présente- encombrante et handicapée par le relief. Les division de montagne sont les seules a être parvenues, du moins en exercice, à articuler parfaitement l'emploi du binôme E.T.E. - sapeurs pour les combats en grottes et souterrains ainsi que pour la prise de "place fortes" en montagne ou tout autre obstacle susceptible de retarder l'avancée de troupes conventionnelles.
L'armée impériale est exclusivement, à l'exception de quelques matériels apiens, équipée par le complexe militaro-industriel national. L'équipement, de pointe, demande parfois un entretien important pour certains systèmes même si l'on note une rusticité acceptable pour le niveau de technologie du matériel. L'armée impériale dispose également d'une capacité nucléaire limité a partir de missiles hypersoniques NS-31 d'une portée de 430 kilomètres pouvant être tirés depuis des lanceurs mobiles.
LacunesL'Imperial Army, si elle dispose d'une grande souplesse tactique et opérative, a cependant montrées plusieurs carences au niveau stratégique lors de la campagne de Slane'll. La vision d'ensemble du théâtre, en raison du manque d'expérience des officiers supérieurs en la matière (95% accomplissaient là leur première mission de vraie guerre) fut largement assumée par l'Imperial Navy (qui eut également du mal a assumer la logistique de l'armée, la plus importante qu'elle n'ait jamais eue a transporter).
Aujourd'huiLes débats sur la création d'une force de réserve, susceptible de fournir près de 4 millions de soldats permanents supplémentaires pouvant aller jusqu'à 12 millions mobilisables est au centre de la redéfinition des capacités de l'Imperial Army. Il est fort probable, d'après de nombreux analystes politiques d'origines diverses, que l'Army sera plus fréquemment déployée à l'avenir dans de grandes ou petites proportions, lui donnant davantage d'importance, y compris pour la Navy qui aura très certainement a tenir compte de sa petite soeur au fur et a mesure que des déploiement d'importance seront a prévoir.
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