Hypnosommeil

Nation: Empire Krypto-Arkilien
Année de découverte théorique: 2358
Découvreur: Docteur Oussama ben Aoud
Première preuve tangible: 2361


L'hypnosommeil est un procédé d'apprentissage et de fixation des informations mit au point par des savants kryptons et ecazans au 24ième siècle.

Genèse

L'idée de procéder à des recherches en ce domaine proviennent d'un hasard constaté lors du réveil d'un des colons ecazans, membre de la seconde vague de colonisation de Kryptonn. Ce jeune colon avait laissé un baladeur numérique en fonction alors qu'on le crygénisait, la musique était passée en boucle jusqu'à expiration des batteries, soit pendant près d'un mois sans interruption. À son réveil, le jeune Farid connaissait l'intégralité du contenu de son baladeur, il figurait dans sa mémoire à long terme implicite et pouvait passer dans son côté explicite sans mal. Les biologistes et neurologues des deux communautés se penchèrent sur le cas et développèrent la théorie de l'hypnosommeil.

Théorie

La mise en hibernation par caisson cryogénique, bien que ralentissant le vieillissement du corps, permet, pour les derniers modèles de caissons développés, de garder le cerveau grandement actif, celui-ci retient implicitement l'intégralité du voyage, qui consiste en la somme des rêves vécus (qui sont tous retenus, les recherches de l'équipe ben Aoud le prouveront enfin) pendant ce dernier. Il est possible, via un appareillage complexe, d'isoler le cerveau en le cryogénisant partiellement et d'insuffler des messages bien précis.

Développement

Si les autorités ne saisirent pas l'intérêt d'une telle donnée, elles ne tardèrent pas a se rendre compte de ce que son application dans divers domaines pouvait donner. Les recherches visant a imprimer des connaissances ou des données dans la mémoire à long terme se virent donc attribuer des crédits importants. L'intérêt, évident dans le domaine universitaire où la quantité de données de base à emmagasiner avant de pouvoir réfléchir à quelque chose de nouveau formait une courbe exponentielle au fur et à mesure que le temps passait, l'était tout autant dans le domaine militaire, notamment aérospatial où la formation des officiers et personnel tactique pouvait se voir réduit de moitié (il ne l'a jamais été que de 35%).

Le développement de l'hypnosommeil fut lent et douloureux, plusieurs cas de schizophrénie avancée furent obtenus lors des premiers tests ; certains cerveaux ne parvenaient pas à encaisser les informations transmises ainsi et souffraient de tumeur ou se développaient tellement que la boite crânienne finissait pas ne plus suffire pour les abriter ; certains, également ne se souvenaient plus que de la donnée imprimée. Ces problèmes furent peu à peu supprimés mais jamais complètement, chose qui restreint encore l'accès à l'hypnosommeil pour plusieurs milliers de personne, majoritairement organisées en groupes anti discrimination. L'hypnosommeil trouva plusieurs clients outre les principaux (universités et armée formant qui leurs étudiants, qui leurs élites, officiers et forces spéciales avec ce procédé depuis 2433). L'âge de résistance à un apprentissage par hypnosommeil, d'abord de trente ans, est aujourd'hui descendu à seize et les savants développant la technologie estiment faisable de baisser la limite a douze ans. Les recherches, vieilles de plusieurs siècles, affinent toujours plus la subtilité de l'impression de données et sa discrétion.

Le plus grand frein de la méthode d'apprentissage par hypnosommeil est le cout des machines, extrêmement complexe ainsi que de la main d'oeuvre, devant être très bien formée afin de prévenir tout risque d'accident, invariablement fatal pour la personne soumise au procédé.

Récemment l'armée ou plus précisément l'inquiétant Office of Naval Intelligence (ONI) s'est intéressée à l'hypnosommeil pour mener des interrogatoires, notamment pour imprimer une volonté de divulguer ce que l'on sait, retourner des agents doubles ou fidéliser certains personnels.