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| Sujet: Programmes terriens de colonisation - Aperçus généraux Mar 10 Aoû - 18:55 | |
| Programmes terriens de colonisation: N-G, ERIK, Galilée, Copernic et CTI-22
La colonisation de l’espace est le fait pour les humains d’implanter des habitats adaptés à leur besoins hors des régions spatiales traditionnellement habitées par l’espace (c’est-à-dire la Terre et l’orbite de la Terre); en raison des immenses distances et des importantes contraintes techniques posées par le voyage spatial et m’installation dans d’autres régions, un système colonial cohérent demande une maîtrise technologique considérable que l’humanité a mis plusieurs siècles à acquérir, et qui a d’abord été principalement le fait de la FSU. Mais, à la fin de sa période coloniale, son appareil colonisateur s’est détraqué, et un nombre toujours croissant de vaisseaux ont étés envoyés par un système solaire au bord de l’asphyxie démographique, inondant l’espace d’humains cryogénisés, dont beaucoup sont de facto morts. Le flambeau a été repris de façon plus récente par les Etats disposant de frontières sur l’espace inhabités: surtout l’UTE et l’empire Krypto-arkilien, mais aussi, dans une moindre mesure, Jadis et Seranon (Apel n’étant pas un Etat humain n’entre pas dans cette étude).
1 Première période: Ere solaire
La première colonisation commence au début du XXIIème siècle avec la mise en place d’un procédé de colonisation spatiale et planétaire cohérent et normalisé, dit processus de Namakan-Gound, qui a rendu peu onéreux et hautement efficace l’installation d’infrastructure habitables en dehors de la zone d’origine Terre-Lune qui a été le théâtre des premières tentatives de vol spatial de l’humanité. Les habitats N-G se présentaient sous forme de stations à rotation axiale, étés alimentés par des panneaux solaires et des centrales à micro fusion pour les plus importants. Leur population ne dépassait jamais cinq cent habitants, et ils se sont révélés économiquement et humainement des échecs, même s’ils ont permis l’exploitation de grandes zones spatiales, la maîtrise de nouvelles technologie et la découverte de phénomènes spatiaux. La seconde période commence avec la colonisation de Mars. Le modèle de gouvernement colonial, appelé « Modèle de Tharsis » qui en découle donne une grande autonomie et interne et flexibilité à la colonie, qui croît à très grande vitesse grâce au développement de modules d’habitat au sol dont la construction et l’entretient ne coûtent dorénavant presque rien. Entre 2126, année d’établissement de la colonie martienne, et 2147, année de création du Gouvernorat Général de Mars, elle a été multipliée par 120. Il a été prouvé que la construction de nouveaux habitats croissait selon un rythme exponentiel, la majorité des nouveaux arrivants postérieurs étant affectés à leur construction, dans un cycle vertueux voyant les habitants construire leurs habitations. C’est généralement comme cela que se passera l’installation sur des planètes non-terraformées, même si cela devient de plus en plus rare, et si les flux de population seront dorénavant plus faibles par planète unique. C’est en tout les cas comme cela que cela se déroulera pour le système solaire, à l’exception notable de Vénus, qui, en raison des conditions au sol, conserve un habitat en haute atmosphère, et de Mercure, où le règne de la MMK donne des conditions de colonisation atypiques.
2 Deuxième période: Ere hyperspatiale et programme Galilée
Le développement des moteurs hyperspatiaux par le professeur Brechmann en 2294 résout le problème de la surpopulation terrienne, du moins en apparence, si ce n’est dans les faits. Jusqu’ici, les étoiles les plus proches (Barnard, Prox, A & B Centuri, Gliese) étaient certes accessibles après des années de voyage, mais tout transfert à grande échelle de population était logistiquement impossible. La découverte du cryosommeil seul a permis à des équipages d’atteindre ces régions. Le vaisseau ERIK, qui fonde la première colonie, Erikea, mettra près de quarante ans à atteindre sa cible, et doit largement à la chance d’avoir survécu aux attaques carcares. Mais, pendant ce temps, le gouvernement fédéral, acculé et décrié, décide alors d’utiliser les recherches de Brechmann pour lancer un système d’essaimage de la population humaine totalement incontrôlé. Comme les graines d’un pissenlit, les vaisseaux du programme Galilée, chacun contenant des dizaines de milliers d’humains, sont envoyés en pilote automatique dans l’espace distordu à partir de 2310. Des milliers de vaisseaux comme cela seront lancés, malgré la réticence de l’inventeur du moteur, qui ne considère comme inachêvé et mène de son côté son propre programme de quatre vaisseaux dotés de systèmes améliorés (dont le taux de réussite sera de 100%). D’après les dernières données, le taux de réussite du programme Galilée sera de 17,2%; cela signifie que 82.8% des vaisseaux envoyés ont soit disparu, soit étés détruits, ou alors sont, dans des cas marginaux, rentrés automatiquement dans le système solaire, leur cible étant impropre à la colonisation. Des centaines de millions d‘humains ont disparu, mais la colonisation s‘est effectuée. Encore aujourd’hui, les années où les vaisseaux miniers, les colonisateurs ou encore les flottes de guerre ne découvrent par de vaisseau Galilée échoué en orbite d’une planète sont rares. En effet, les ordinateurs de ces vaisseaux se sont avérés être largement sujets à des dysfonctionnements, bugs et autres problèmes, tandis que leurs réacteurs avaient la fâcheuse tendance à faiblir lorsqu’ils entraient dans un courant hyperspatial trop fort. Enfin, certains, un fois arrivés, n’ont pu réveiller leur cargaison humaine à cause de problèmes dans les dispositifs de décryogénisation.
3 Programmes postérieurs
Lorsque, vingt ans après, les premiers échos des conséquences de Galilée arrivent sur Terre, on découvre notamment que les moyens de terraformation mis à dispositions des colons étaient dramatiquement insuffisants, et que dans certains cas, les humains combattaient un environnement hostile avec des moyens dérisoires. Le gouvernement initie alors un autre programme, destiné à être complémentaire à des missions coloniales à venir: le programme Copernic. Ce dernier diffère sensiblement du programme Galilée. En effet, Copernic a pour objectif d’établir des environnements terraformé avant l’arrivée des humains, par le biais de dispositifs-robots. Cela a fait l’objet de débats virulents, car souvent les scientifiques étaient indignés à l’idée de détruire les environnements étrangers avant de les avoir étudiés, mais l’opinion publique était du côté du gouvernement après que des informations sur les conditions de vie particulièrement difficiles des habitants de Beta Centuri aient étés dévoilées. On a donc développé des vaisseaux hyper-capables, qui, au lieu de vastes chambre de léthargie pour humains, possédaient des robots terraformeurs capable d’atterrir et d’affecter lentement la composition de l’atmosphère, de citernes à bactéries et à plantes, de pools génétiques tout prêts pour la composition d’une faune et d’une flore adaptée, de milliers de kilomètres carrés de voile solaire, qui, dépliée, peut effectivement réchauffer l’atmosphère d’une planète. Ses systèmes de maintenance étaient beaucoup plus perfectionnés, et un équipage d’une demi-douzaine d’humains était maintenu en cryostase avec des systèmes de réveil en cas de problème. C’est une telle révolution que l’on parlera dorénavant de période pré-génie planétaire et de période post-génie planétaire. Des mondes comme Zielona Gora, Seranon, Krypton, Bavandar, Tarim Secundus, Mendoza, Kolyvan Prime, Natalia et de nombreux autres ont étés comme ça rendus accueillant pour les populations humaines qui suivaient à trente-quarante ans d’intervalle les vaisseaux Copernic, et cela explique la présence de vastes espaces naturels sur des planètes où la vie était auparavant limitée à une poignée de bactéries. Le programme de colonisation qui a suivi était CTI-22 (Combined Technologies Initiative number 22), qui, par une planification extrêmement rigoureuse et une dotation en capital par vaisseau bien plus importante a permis de rendre confiance en la colonisation pour les hommes; le taux de réussite de CTI-22 est en effet de 84%, et sur les 16% restant, plus des trois quarts sont rentrés dans le système solaire en vol automatique. Enfin, lorsque l’on retrouve des vaisseaux CTI-22 en espace profond, le taux de survie des équipages cryogénisés est de 98%, contre 47% pour Galilée. Le bilan de l’initiative coloniale terrienne est donc mitigée. D’une part, la Terre a effectivement peuplé plus de deux cent mondes en l’espace de deux-cent cinquante ans, évacué son surplus de population et développé un panel imposant de technologies. Mais il n’en demeure pas moins que le taux de mortalité parmi les colons terriens n’en reste pas extrêmement élevé, surtout si on le compare à celui des puissances coloniales suivantes: FSU (AD 2400): 37%, UTE (2500): 14%, UTE (2750): 2%, EKA (2750): 2%, Jadis (2750): 1%.
Nota: Une bonne partie des éléments sont directement issus de mon BG SF personnel. Me demander pour les réutiliser hors de Hegemony.- Portails liés à cet article:
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