Fiches des Véhicules Terrestres Tarimiens

Rien de neuf sous les Tropiques

C'est en 2678 que le Gouvernement tout juste indépendant de Tarim demande au tout fraîchement formé CNA de lui faire un blindé. Rien de bien transcendant, la tâche consiste en réalité à démonter complètement les chars de la FSU présents dans les Arsenaux et de redessiner les plans d'un nouveau blindé à partir de ceci.

Le blindage est intégralement révisé, pour être conçu entièrement en titane, et le nouveau char d'assaut se voit doté de davantage de tourelles de mitrailleuses que les modèles d'origines. Légèrement plus résistant, légèrement plus armé... Mais c'est sans compter le domaine dans lequel les ingénieurs tarimiens excellent, à savoir se débarrasser du superflu. C'est ainsi que le moteur et la mécanique en général a pu être réduite à son plus stricte minimum, permettant de renforcer les pièces conservées et réduire le nombre de pièces de rechange utiles pour un équipage sur le champ de bataille.

La situation géopolitique de Tarim Secundus au milieu du XXVIIème siècle était bien particulière. Un continent tout entier sous contrôle, les deux autres entre les mains de groupuscules terroristes et de criminels. Les climats et milieux de ces deux continents n'avaient rien en commun, et si l'État-Major aurait été tenté de se contenter de l'infanterie ainsi que de l'aviation pour se débarrasser de l'ennemi, il fut bien obliger de se rendre compte que celles-ci manquaient cruellement de la capacité d'occupation du terrain qu'était celle de la cavalerie blindée.

Si les antiques tanks de la FSU avaient pu faire l'affaire jusque là, ceux-ci commençaient à se faire assez vieux, et il était grand temps de leur trouver un successeur. Un remplaçant qui soit adapté au vecteur de transport naval privilégié par l'Armée Tarimienne, donc amphibie, et adapté tant au milieu polaire du continent Jinn qu'à la jungle d'As-Suwayda... C'est de là que vient le CA CNA Mk I.

Le Char d'Assaut de Première Génération du CNA a été de tous les combats, de toutes les batailles et de toutes les guerres auxquelles Tarim Secundus a pu prendre part. Arme de soutient avant tout, même si assez rapide tout de même, ce blindé en a surpris plus d'un à revers après avoir été déposé par un Hovercraft de Débarquement ou, plus récemment, un Gunship GM CNA Mk I. Rustique, efficace, pas très cher et très appréciable, il est surprenant aux yeux des responsables tarimiens qu'il ne soit pas plus populaire à l'étranger...

Toutes les munitions emploient la désormais traditionnel base double (nitrocellulose+nitroglycérine), ce qui leur permet certes d'avoir des performances accrues (contrôles et diminutions plus efficaces du recul ressenti), mais aussi et surtout d’obtenir des performances constantes dans différentes conditions de températures et d’humidité, même extrêmes.

- Obus de 120mm

• Obus de 120mm Explosif
  
• Obus de 120mm Incendiaire au Phosphore Blanc
  
• Obus de 120mm à Charge Creuse
  
• Obus de 120mm à Sous-Munitions
  
• Obus de 120mm Disperseurs d'Agent Orange

- Munitions 25x137mm OTAN

• 25x137mm OTAN Incendiaire
  
• 25x137mm OTAN AP / perforantes

- Munitions 12,7×99mm OTAN

• 12,7×99mm OTAN Incendiaire
  
• 12,7×99mm OTAN AP / perforantes

Un Problème Épineux

En 2607, neuf ans après la livraison des premiers Chars d'Assaut de Première Génération par le CNA, le Commandement de l'Armée de Terre en vint à la conclusion que celui-ci n'était pas adapté à la guerre asymétrique de guérilla qui se livrait sur les continents Jinn et As-Suwayda. Il fallait quelque chose de petit, compact, léger, rapide et doté d'une accélération surpuissante, mais aussi tout-terrain. Une moto était donc à exclure, car trop sensible aux aléas du terrain

Le blindage est conçu avec un alliage d'acier de molybdène, peu onéreux et très résistant, permettant d'alléger le tout à l'extrême. Les armes ont quant à elles été dotées de canons raccourcis, à la longueur divisée par deux voire par trois par rapport à ceux équipant la Première Génération de Chars du Conglomérat National des Arsenaux. La perte en portée et en précision n'est cependant pas un handicap vu les différents théâtres d'opération dans lesquel le CA CNA Mk II est voué à être déployé, à savoir les épaisses jungles d'As-Suwayda et potentiellement le combat urbain.

La petite tourelle fixée sur les chenilles peut tourner à 360 degrés, et les deux petites mitrailleuses latérales de 12,7×99mm sont fixés sur une attache leur permettant de tourner dans trois dimensions, et la combinaison des deux permet de n'avoir quasiment aucun angle mort. Les ingénieurs du CNA ont jugé préférable de conserver le lance-flamme, renforçant le réservoir de celui-ci. Le faible blindage de cette Seconde Génération ne suffit pas à les convaincre de le retirer, au vu de l'intérêt principal de cette arme: déblayer le terrain et ouvrir un chemin au Char d'Assaut dans la jungle...

Nous obtenons ainsi un petit char blindé, compact et rapide conçu pour ne jamais s'arrêter, parfaitement adapté à la guerre de guérilla car insaisissable.

Sa petite taille et son poids plume lui permet d'être déposé rapidement et n'importe par groupes de cinq par un Gunship GADS CNA Mk I. À côté de ça, il peut être débarquer par bataillons entiers sur des plages grâce aux Barge de Débarquement BD CNA Mk I ou aux Hovercrafts HD CNA Mk I

Toutes les munitions emploient la désormais traditionnel base double (nitrocellulose+nitroglycérine), ce qui leur permet certes d'avoir des performances accrues (contrôles et diminutions plus efficaces du recul ressenti), mais aussi et surtout d’obtenir des performances constantes dans différentes conditions de températures et d’humidité, même extrêmes.

- Obus de 120mm

• Obus de 120mm Explosif
  
• Obus de 120mm Incendiaire au Phosphore Blanc
  
• Obus de 120mm à Charge Creuse
  
• Obus de 120mm à Sous-Munitions
  
• Obus de 120mm Disperseurs d'Agent Orange

- Munitions 25x137mm OTAN

• 25x137mm OTAN Incendiaire
  
• 25x137mm OTAN AP / perforantes

- Munitions 12,7×99mm OTAN

• 12,7×99mm OTAN Incendiaire
  
• 12,7×99mm OTAN AP / perforantes

Pour une Défense d'Avance

2704. Cette année, et pour la première fois depuis l'indépendance de Tarim Secundus, le Commandement de l'Armée de Terre prit la décision de se préparer aux menaces futures au lieu de se contenter de contrer au fur et à mesure les dangers auxquels il devait faire face. Les groupuscules terroristes du continent d'As-Suwayda étaient considérés comme finis sur le long terme, et l'Armée Tarimienne était sur le point de s'emparer du continent Jinn. Il fallait donc penser aux ennemis de demain, ceux qui seraient mieux armés et bien plus équipés que des bandes de naturalistes ou de criminels à la petite semaine... Des états qui se feraient un plaisir de mettre des bâtons dans les roues d'un régime qui se serait tout juste assurés de sa main mise sur son propre territoire...

Une coque revue de A à Z, constituée de seulement deux pièces usinées, constituées d'une seule épaisseur, de 30mm d'un nouvel alliage de nitrure de bore cubique (NBC + titane + molybdène + aluminium).

Le canon Turbolaser, relativement fragile et miniaturisé autant que possible, est conçu pour pouvoir rentrer dans la tourelle du milieu si jamais il s'avérait nécessaire de la mettre à l'abri ou de réduire la taille de la cible que pourrait potentiellement constituer le char d'assaut. C'est la première fois sur Tarim qu'une telle arme se trouve intégrée sur autre chose qu'un vaisseau spatial, et c'est aussi ce qui explique le temps nécessaire pour mettre au point cette Troisième Génération, d'autant plus qu'il fallait réduire au maximum la taille du canon Turbolaser.

Les autres armes sont intégrées à l'intérieur du tank. Les deux mitrailleuses de 25x137mm OTAN et le premier lance-flammes se trouvent à l'intérieur de la tourelle du milieu, laquelle peut tourner à 360 degrés. Les deux mitrailleuses en question étant doté d'une certaine marge de mouvement.

Les mitrailleuses de 12,7×99mm OTAN sont quant à elles intégrées au corps même du blindé et sont elles aussi capable d'un mouvement relatif, suffisant pour éliminer tout angle mort.

La propulsion, enfin, est totalement nouvelle pour l'arsenal tarimien, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que d'un système antigrav permettant au CA CNA Mk III de léviter jusqu'à dix mètres au-dessus du sol, l'autorisant à surmonter presque tous les obstacles que pourrait lui opposer n'importe quel terrain accidenté, à franchir des cours d'eau d'une profondeur assez importante... et à être débarqué loin des côtes par les Hovercrafts de Transport et de Débarquement

Les ingénieurs tarimiens sont même allés jusqu'à imiter l'apparence de l'Artillerie Auto-Tractée Belzébuth Érikéanne, avec une taille réduite, dans le seul but de tromper l'ennemi.

Toutes les munitions emploient la désormais traditionnel base double (nitrocellulose+nitroglycérine), ce qui leur permet certes d'avoir des performances accrues (contrôles et diminutions plus efficaces du recul ressenti), mais aussi et surtout d’obtenir des performances constantes dans différentes conditions de températures et d’humidité, même extrêmes.

- Munitions 25x137mm OTAN

• 25x137mm OTAN Incendiaire
  
• 25x137mm OTAN AP / perforantes

- Munitions 12,7×99mm OTAN

• 12,7×99mm OTAN Incendiaire
  
• 12,7×99mm OTAN AP / perforantes

Désigné pour rester discret jusqu'au plus près des côtes

L'Hovercraft Amphibie de Transport et de Débarquement. Un vieux rêve de l'État-Major Tarimien et le Résultat d'une coopération entre le Commandement de l'Armées de Terre, celui de la Marine, le Conglomérat National des Arsenaux et le Conglomérat National de l'Énergie.

Il s'agissait de pouvoir transporter autant de troupes d'infanterie et de la cavalerie blindée que possible depuis les sous-marins de débarquement de la Marine jusque sur les plages, avec rapidité et discrétion.

Le CNA décida d'en profiter pour remplacer partiellement les vieux transports de troupe de la Fédération Solaire Unie qui équipaient jusque là l'armée tarimienne... Et c'est ainsi qu'on en vint à développer un Hovercraft capable de naviguer sous l'eau, avec un antigrav archaïque et peu puissant produit par une entreprise de l'Union des Territoires Éloignés, lui permettant d'être transporté et largué par un sous-marin de débarquement. Les très faibles performances de cet antigrav lui permettent de léviter, mais il doit compter sur ses hélices pour avancer...

La mort en silence...

L'Hovercraft Amphibie de Transport et de Débarquement de Seconde Génération est passé à l'antigrav. Premier véhicule employant un antigrav tarimien de l'histoire, il est alimenté par un Réacteur à Microfusion Multirôle de Seconde Génération (RMM CNE Mk II), secondé par REP Multirôle de Quatrième Génération (REPM CNE Mk IV), de secours, tous deux produits par le Conglomérat National de l'Énergie.

Le moteur à antigrav employé (le RAG CNT Mk I), premier à avoir jamais été mis au point par une industrie tarimienne, se voit ici couplé à deux Hydroréacteurs, lui permettant de flotter dans les airs à cinq mètres d'altitude, et d'avancer à une vitesse proprement sidérale sous l'eau. Certains pilotes ont d'ailleurs peaufiné une technique consistant à pousser les hydroréacteurs à fond à quelques centaines de mètre du bord des plages pour ensuite activer l'antigrav juste avant que la coque ne touche le fond, projetant ainsi littéralement le Hovercraft dans les airs sur plusieurs dizaines de mètres. Si l'impact est amorti par l'antigrav, le choc que cela peut provoquer sur l'ennemi n'est en pas moins violent.

Mais ce qui reste privilégié par le Commandement est tout simplement de larguer les Hovercraft par un sous-marins afin de profiter du silence remarquable que confèrent au véhicule les hydroréacteurs et l'antigrav et d'approcher au plus près de l'ennemi les troupes transportées, en toute discrétion, d'autant plus quand fait nuit noire...

L'antigrav permet d'ailleurs de varier les vecteurs de transport du HATD CNA Mk II. Car nouvelle capacité à amortir une chute permet d'en larguer larguer quatre ou cinq via un VT CNA Mk I ou Mk II depuis une vingtaine de mètre au-dessus du sol, ce qui devient intéressant quand il est nécessaire de déployer rapidement une force de taille moyenne, et ce quelque soit, l'hovercraft remplaçant alors les containers habituellement transportés. Certains disent même que l'Armée de Terre aurait expérimenté le transport d'un HATD de Seconde Génération par un Gunship GADS Mk I, mais le peu d'intérêt que présenterait la chose laisse dubitatif... sauf si on parle d'évacuation / exfiltration...

Hydroréacteurs, antigrav performant, alimentation à base de MicroFusion... Tout ceci est très intéressant et suffisamment original en tant que tel... mais il faut souligner une dernière particularité de cette seconde génération. Très simple mais diablement efficace, le coup de génie sur ce nouveau transport a été de transformé le véhicule tout entier en une chenille géante en articulant les différentes sections de l'hovercraft, lui permettant de coller au plus près du relief et de l'environnement, réduisant ainsi l'espace nécessaire pour manœuvrer et l'exposition et la visibilité de ce HATD.

Toutes les munitions emploient la désormais traditionnelle base double (nitrocellulose+nitroglycérine), ce qui leur permet certes d'avoir des performances accrues (contrôles et diminutions plus efficaces du recul ressenti), mais aussi et surtout d’obtenir des performances constantes dans différentes conditions de températures et d’humidité, même extrêmes.

- Munitions 25x137mm OTAN

• 25x137mm OTAN AP / perforantes

Rapide et robuste

Transporter des commandos à travers une jungle ou un désert de glace n'est pas forcément de tout repos, encore moins s'il faut le faire vite, longtemps et sans perdre de temps à cause des lianes, branches, troncs, cours d'eau, marais ou congères qui parsèment immanquablement le chemin... Malheureusement, c'était le cahiers des charges soumis au Conglomérat National des Arsenaux par le Ministère de la Défense, et il faut dire que celui-ci s'en est très bien tiré.

Une grosse turbine à gaz, propulsant un véhicule léger d'à peine dix tonnes à une vitesse pouvant atteindre les deux-cent kilomètres à l'heure, le tout monté sur des chenilles robustes faites d'un alliage de magnésium et de nanotubes de carbone, avec une coque du même alliage (aussi résistant que l'acier pour un poids quatre fois moindre, soit dit en passant), ce transport de troupes a vraiment tout pour lui...

La coque est constituée d'un seul bloc, et le véhicule est doté d'une porte se trouvant à l'arrière. La mitrailleuse double à canon court de 12,79x99mm OTAN est télécommandée depuis l'intérieur et peut tourner à 360°... mais aussi et surtout couvrir efficacement toute entrée ou sortie du véhicule d'un groupe d'infanterie.

Le transport contient d'ailleurs assez de carburant pour rouler pendant quatre jours à 90km/h sans avoir besoin de se réapprovisionner, et des rations alimentaires pour une durée égale.

Enfin, en ce qui concerne les différents obstacles végétaux qu'il pourrait être amené à rencontrer, le TTB est équipé d'une "cage" de tubes pleins faits du même alliage que celui constituant la coque, à laquelle ils sont solidement accrochés et rivetés, permettant de dégager hors de son chemin la plupart des obstacles qui auraient survécu aux chenilles...

Toutes les munitions emploient la désormais traditionnelle base double (nitrocellulose+nitroglycérine), ce qui leur permet certes d'avoir des performances accrues (contrôles et diminutions plus efficaces du recul ressenti), mais aussi et surtout d’obtenir des performances constantes dans différentes conditions de températures et d’humidité, même extrêmes.

- Munitions 25x137mm OTAN

• 25x137mm OTAN AP / perforantes
  
• 25x137mm OTAN Incendiaires

Pour tout vous dire, le Commandement de l'Armée de Terre est tellement satisfait de ce petit joujou qu'il n'a pas une seule fois en plus d'un siècle ressenti le besoin de le remplacer...