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L'encylopédie de l'univers d'Hegemony
 
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 Lexique thématique de Hegemony

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MessageSujet: Lexique thématique de Hegemony   Lexique thématique de Hegemony Icon_minitimeMar 17 Mai - 20:17

Lexique thématique de Hegemony:



Ce lexique thématique a pour objectif de servir d'introduction générale à certains concepts de stratégie, de politique, d'économie et de culture, etc..., de l'univers de Hegemony. Il est en soi un essai sur la philosophie de notre univers futuriste, et peut se lire de nombreuses façons.

  • Autocratie

    Du grec autos, "soi", "seul", et cratos, "pouvoir": le pouvoir d'un seul homme. L'autocratie est probablement le gouvernement le plus fréquent dans l'histoire de l'homme, car il peut aussi bien caractériser de nombreuses monarchies que des dictatures sous couvert d'une république.
    La puissance de la volonté d'un seul homme est alors amplifiée par la courroie de transmission que constitue un appareil d'Etat entièrement à son service, et elle a vocation à s'imposer à tous, unique et irréfutable. La légitimité de l'autocrate, dans le sens le plus poussé et nietzschéen, est sa volonté de puissance typiquement (sur)humaine, et non celle d'un groupe d'individus, ou d'une idée. Dans le sens traditionnel ou charismatique wéberien, l'autocratie peut se marier avec la théocratie (l'autocrate ne relève que de Dieu, car tout pouvoir Lui revient, et il ne fait qu'exécuter Sa volonté), ou avec le totalitarisme et les régimes associés, où l'autocrate est le catalyseur exceptionnel de la volonté du vrai peuple, dont il est le seul à comprendre les intérêts, et pour lequel il investit sa puissance dans toutes ses actions.
    Si les autocraties pures sont rares pour des raisons de légitimité évidentes, des régimes hybrides existent toutefois, qui marient de nombreux traits de l'autocratie à ceux de gouvernements plus diversifiés. Les Etats-Unis d'Erikea, dirigés par un puissant quasi-monarque, le Diktat, sont un exemple, tout comme le gouvernement fasciste de la planète Memel Prime.

  • Botmélisation
    Ce mot barbare traduit bien l'ampleur de la destruction qui a frappé en 2501 la planète Botmélie, centre de pouvoir et plaque tournante du commerce d'esclaves, lorsqu'une armada coalisée de Tsarysyn, Christiansa, Lüderitz et Zielona Gora a assiégé la planète suite à la sanglante guerre de 2500-2501 contre Botmélie. Les alliés sont dans une situation assez difficile, les troupes au sol ne progressant pas, avec des problèmes politiques sur l'arrière, un risque toujours croissant d'une intervention erikeane, de mouvements de vaisseaux nomades ou encore tout simplement d'un ressaissement des botméliens. Le commandant en chef des alliés, Alexis Syllas d'Acre, se voit soumettre une solution radicale afin de mettre fin en un mouvement à la guerre et à tout les problèmes induits par la présence et la position de Botmélie: la destruction pure et simple. C'est une décision terrible à prendre, et le conseil de guerre allié reste divisé. Finalement, c'est un vote dans les parlements qui apporte la réponse: il faut agir. Un ultimatum est posé aux botméliens. Dans un premier temps, les troupes au sol évacuent le maximum d'habitants, près de 100 millions en plusieurs mois, toutefois, ni le temps, ni les circonstances, ni le nombre de vaisseaux ne permettent de faire davantage. Lorsque vient le 27 mai 2501, l'ultimatum arrive à son terme, et la pluie d'ogives commence, transformant Botmélie en rocher lourdement irradié. De nos jours, la planète n'est bien évidemment plus habitée, tandis que le mot "Botmélisation" est rentré dans le langage.
    Voir aussi: "Puissance".

  • Corporation
    Historiquement, une corporation est une organisation qui rassemble tout les membres d'un corps de métier d'une ville ou d'une région, et permet le contrôle de l'exercice de ce métier. Cela permettait notamment de préserver le marché d'une concurrence indésirable - donc de maintenir les prix à des niveaux élevés - mais aussi d'optimiser la transmission du savoir-faire; ainsi, au moyen-âge, les corporations étaient de éléments indispensables des grandes entreprises de construction urbaine (cathédrales) mais aussi de production d'armement (armuriers, fabriquants d'épées, d'arc, de bombardes). La loi Le Chapelier de 1791 met un terme aux corporations en France, et lance donc l'ère de la concurrence sans restrictions (dans une certaine mesure) en Europe continentale. Toutefois, le terme "corporation" (toujours utilisé en anglais de façon interchangeable avec "company", "entreprise") ressurgit à la fin du XXIème siècle, avec l'établissement des grandes méta-nationales qui joueront un rôle important dans la conquête de l'espace: Royal Petrochina, GE Space, Thyssen Raumfahrt, Conway-Gallas, Genesis Inc., Mi Han Wei Com., Myrotech, Sonorium Tech. (ancêtre de la MMK). Ces entreprises à la puissance considérable, souvent supérieure aux Etats, arrachent d'importants pans de la souveraineté nationale en un long processus de dépouillement de la puissance souveraine (cf. "Puissance"), ce mouvement culminant en 2301 avec la conférence de Hué, qui, outre des questions de droit de l'espace, institue des tribunaux spéciaux pour les entreprises devenues des "trans-spatiales", leur accorde des délégations de pouvoirs larges, et la capacité à être sujet de droit international. Toutefois, l'âge des trans-spatiales arrive à son terme à partir de 2400 puis surtout 2500, lorsque d'autres centres politiques ambitieux s'affirment, comme Erikea, l'Union ou encore Jadis et Kryptonn, cherchant à s'émanciper de la tutelle terrienne et de l'influence dérangeante des grande trans-spatiales. Finalement, ce qui consacre la fin de leur suprématie est la perte du contact avec la Terre en 2620, qui fait presque entièrement disparaitre l'une des plus puissantes corporations, la MMK (Merkur Metall Korporation), tandis qu'un siècle plus tard, en 2718, la révolution Arkilienne mettait à bas la domination de la Myrotech sur Arkilia, faisant disparaitre la dernière trans-spatiale. De nos jours, les entreprises, quoique souvent grandes et puissantes, sont très loin des standards prévalant durant les siècles précédents.

  • Dieu

    Dieu. Quatre lettres dont l'importance pour l'histoire humanité ne doit pas être sous-estimé. Dieu a crée le monde. Dieu a servi de base à l'existence de milliards d'humains. Dieu a servi de base à d'innombrables systèmes politiques. Dieu a servi de base à une grande partie des systèmes philosophies. Paradoxalement, même aujourd'hui, une question n'a toujours pas été réglée: Dieu existe-t-il? Ou plutôt, un dieu existe-t-il? (car Dieu au singulier avec une majuscule renvoie au dieu judéo-chrétien, qui, selon une approche rationaliste et ouverte, n'est pas le seul en "compétition" pour l'existence du divin) Sur ce sujet, nous renvoyons aux innombrables livres écrits sur le sujet, à la fois par soucis de brièveté de notre article, comme de maintien de sa neutralité.
    Il est à noter que le gouvernement du forum Hegemony est une théocratie. Elle se base sur les préceptes de la révélation secrète du Livre de Surat-Magov (voir cette entrée, en S), un manuscrit caché de la bibliothèque de Nag Hammadi, dissimulé par la mystérieuse organisation "IV". Les paroles du Livre établissent clairement le gouvernement des quatre Emanations du Divin sur tout les hommes, chacun représentant le Divin mais n'étant pas l'égal des autres. C'est ainsi que le gouvernement sage, lumineux et immortel de Syllas, Chronos, Rumulus et Espérance fut imposé à d'humanité afin de lui permettre de s'accomplir. Car leur légitimité et leurs pouvoirs proviennent directement de Dieu.

  • Empire

    L'empire est une notion complexe. Elle peut se référer soit à l'institution impériale, soit au contrôle plus ou moins fort exercé par un agent sur un ou plusieurs autres. Ici sera traitée la première notion, qui est capitale.
    Il n'est d'Etat moderne occidental du terme qui ne se positionne dans la continuité de la notion impériale, car l'empire sous-entend une organisation centrale contrôlant un territoire de façon absolue et sans tolérer de contradiction en ce point, sous-entend une construction institutionnelle complexe et avancée, sous-entend un capacité de mobilisation militaire considérable afin de défendre ses terres. L'empire descend de l'empire romain, qui se différencie des organisations précédentes par son ampleur, par sa structure et par sa pérennité, trois facteurs essentiels à divers degrés de l'Etat moderne. Toute structure postérieure du même bassin civilisationnel ne peut que se positionner dans la continuité de ce modèle, ou alors demeurer au stade tribal/citadin limité.
    L'empereur, le souverain de l'empire, est l'incarnation humaine de cette domination, et, à ce titre, il diffère de la pure domination charismatique wéberienne, car il est l'incarnation d'une action rationnelle. Plus qu'un simple chef tribal ou militaire, il est l'essence de l'empire, au sens de la domination. Toutefois, la limite entre les deux fonctions, souverain et chef de guerre, est poreuse, notamment dans les époques reculées, où la construction impériale est uniquement le fait de conquêtes militaires; ainsi, le fait remarquable de la république romaine reste qu'elle ait été en mesure de mener des conquêtes en l'absence de maître unique et permanent. Toutefois, a partir du Ier siècle av. JC, l'agrandissement démesuré et l'inadéquation de la structure républicaine au territoire contrôlé a rendu la république progressivement de plus en plus instable, et a permis à l'avatar de la monarchie de revenir, et l'incarner au mieux l'œuvre du peuple romain.
    L'empire diffère de l'autocratie au sens que l'autocratie n'est qu'un exemple de pouvoir, là où l'empire est une réalité plus complexe et avec plus d'enjeux. La forme impériale n'est pas incompatible avec la forme républicaine par contre, étant donné qu'une république est en mesure de construire les structures fortes nécessaires à la qualification d'une organisation en tant qu'empire; ainsi, la république romaine n'a jamais juridiquement cessé d'exister, et le sénat a disparu par inutilité dans les faits qu'au début du Xème siècle, à Constantinople, même si son rôle réel était nul. L'empire romain au sens large a duré plus de 1500 ans et demeure aujourd'hui encore l'empire ayant persisté le plus longtemps dans l'histoire de l'humanité.
    Actuellement, quelques empires existent, toutefois, les caractéristiques impériales sont bien plus répandues que la dénomination "empire". Ainsi, le plus fameux est sans doute l'empire krypto-arkilien, suivi de l'empire des séraniens et des eryniens. En plus, on peut citer le khanat de Galicia Prime, dont le souverain, à défaut d'être le plus puissant de l'univers humain, est sans doute le plus pompeux. Enfin, l'Union des Territoires Eloignés possède également plusieurs attributs des empires.

  • Fusion
    La fusion est une technologie décisive dans l'histoire de l'humanité. Induire une réaction de fusion de noyaux atomiques (par opposition à celle de fission, c'est-à-dire de division, qui caractérisait les premières générations d'armes nucléaires, dites "A", et de réacteurs) est difficile en raison des très fortes pressions et températures nécessaires, et a demandé des décennies de travail aux scientifiques humains, jusqu'à ce que la première centrale à fusion produisant plus d'énergie qu'elle n'en consomme soit mise au point en 2042. Les grands principes de celle-ci sont par ailleurs restés: un tore à confinement électromagnétique surpuissant, qui permet de garder sous contrôle le plasma apparaissant dans la zone de réaction, étant donné que sa température et sa densité sont telles qu'il serait totalemnt destructeur pour un environnement normal. Par la suite, l'envoi de particules dans l'espace confiné permet, grâce à des dispositions de "balayage" et de "barrage", de percuter une particule (généralement du deutérium, du tritium ou, plus rarement, de l'hélium) et de la diviser en deux, libérant une formidable quantité d'énergie. Les parties brisées de la particule, transformées souvent en hydrogène, à leur tour, entre en collision avec un autre composant, créant une puissante réaction en chaîne - d'où l'intérêt du confinement électro-magnétique. Il n'y a ensuite qu'à récupérer cette énergie qui existe en grande quantité et à bas coût, et à l'affecter aux divers usages: alimentation de villes, de stations de recherche, d'orbiteurs, de vaisseaux spatiaux. C'est grâce à la fusion que la conquête de l'espace est devenu réellement possible, libérant les astronefs des nécessités de l'envoi de grandes quantités de réactifs. La fusion est, au même degrès que l'hyperespace (qui tire son énergie primaire de réacteurs à fusion le plus souvent), l'une des bases de la civilisation spatiale contemporaine.

  • Gloire

    La gloire est un objet insaissable. Souvent, elle n'est que posthume. Et quand elle ne l'est pas, elle cause envie, peur et ressentiment. En fait, elle n'est pas de ce monde; elle est dans le royaume de l'immatériel, du divin: "la gloire et la puissance t'appartiennent pour des siècles et des siècles". Elle s'obtient selon la méthode classique par le courage dans la bataille, la grandes prouesses militaires, le triomphe politique ou encore les réussites littéraires. Bien des hommes ont passé leur vie à courrir après, sans pour autant arriver à quoi que ce soit. D'autres au contraire se sont défiés d'elle, et sont restés des hommes de l'ombre. La gloire est pourtant ce qui fait la mémoire des hommes; sans elle, Alexandre, César, Louis XIV, Verdun ou encore Mannerheim seraient des noms tombés dans l'oubli. La gloire est source de respect, de pouvoir et d'orgueil. Ses symboles sont les lauriers et le soleil noir.
    Pour davantage d'informations sur la finitude de la gloire, cf. "Vanitas Vanitatum".

  • Hégémonie

    L'hégémonie est la prééminence absolue d'un agents ou d'un groupe d'agents au sein d'un ensemble logique.
    En politique étrangère et militaire, l'hégémonie est une position prééminente et/ou un contrôle total d'un agent. L'hégémonie universelle est donc un réseau de contrôle suffisamment dense sur l'ensemble des populations et mondes connus en vue d'être en mesure d'imposer en permanence sa volonté aux autres (voir P: pouvoir) acteurs. L'hégémonie militaire implique une supériorité totale sur tout les adversaires, potentiels ou réels, et nécessite donc la capacité à tous les éliminer en même temps si nécessaire.
    La dernière Hégémonie a été celle de la Fédération Solaire Unie, qui a contrôlé une bonne partie de l'espace connu des humains, et a représenté une force immense. Toutefois, à partir du XXVème siècle, celle-ci s'effrite, pour s'effondrer totalement à la fin de la guerre d'indépendance séranienne, au XXVIème siècle.

  • Isomorphisme fonctionnel-institutionnel

    L'isomorphisme fonctionnel-institutionnel est la caractéristique qu'on les institutions fonctionnelles d'un Etat à s'adapter à celles des Etats alentours dans plusieurs cas de figure: par l'imposition, qui voit une pression suffisante sur l'Etat afin de la forcer à s'adapter, par l'imitation, qui voit l'émulation d'un modèle plus performant convaincre les agents d'un Etat d'adapter le structures en vue de gagner en performance pas l'imitation, et la pression normative, où par le fonctionnement même d'organisations rationnelles, un certain modèle s'impose forcément.
    Ce système de rationalisation a permis d'imposer certains modèles de base à travers l'humanité, notamment la colonisation spatiale, mais aussi des normes en matière de moteurs hyperspatiaux, d'unité monétaire, etc...

  • J

  • Konzentrationslager
    "Camp de concentration" en allemand. Ce terme voit son origine dans le "concentration camp" britannique, utilisé durant la guerre des boers, au début du XXème siècle. Afin de briser la féroce résistance de ces fermiers blancs farouchement indépendants d'Afrique du sud, les troupes impériales britanniques vont interner à grande échelle la population civile boer, tout en occupant le territoire et en opposant aux petits groupes mobiles et rapides des locaux une armée lourde basée dans des fortins et défendant les voies de communication. Pour cela, concentrer la population à proximité de ces places fortes ou alors sur le territoire cotier contrôlé permettait d'exercer de la pression sur les adversaires, dont les familles étaient captives, tout en les privant du soutien de la population, aussi bien moral que matériel. Les conditions dans les camps étaient extrêmement mauvaises, et de nombreux civils y sont morts de fin et de maladie avant la fin du conflit. L'idée de camp d'internement fait toutefois école, car dès 1921, l'URSS installe ses premiers camps de "rééducation par le travail", qui concentrent les opposants politiques et bientôt tout ceux que le régime désire éloigner. Toutefois, le camp de concentration devient le Konzentrationslager à partir de 1933, lorsque le régime national-socialiste d'Adolf HItler établit en Allemagne puis dans toute l'Europe un système hautement élaboré de relégation des "élements nocifs de la sociétés" dans des installations où ils s'entassent dans des conditions effroyables, et sont le plus souvent condamnés à travailler jusqu'à ce que mort s'en suive. Une variante du camp de concentration devient alors le camp d'extermination, élément de la "solution finale" au "problème juif". Là, l'internement devient une simple étape avant la chambre à gaz et le four crématoire, transformant la logique d'éloignement et de rassemblement d'origine (la concentration) en une logique d'élimination. Après la fin du régime nazi en 1945, on ne retrouvera plus de camps présentant le même degré d'horreur, toutefois des établissements de concentration ont à plusieurs reprises existé sur Erikea afin d'éloigner certaines populations, ainsi que sur Botmélie pour les esclaves d'Etat en fuite.

  • Mercenaires
    Tuer autrui et se rendre maître de son bien et de sa vie n'est pas une chose facile. Parfois - souvent même -, lorsque les forces dont on disposent ne suffisent pas, il devient nécessaire de recruter des professionnels qui vont suppléer à cette insuffisance par l'emploi d'hommes et de femmes prêts à vendre leur épée (ou leur fusil) pour la cause de tout un chacun capable de les payer. Ce sont soit des hommes d'affaires impitoyables pour qui tout est argent, soit des brutes sadiques avides de faire leur quota de victimes, soit des aventuriers pour lesquels la seule chose qui compte est de vivre intensément, quel que soit le prix. C'est probablement l'un des plus anciens métiers du monde. Phalanges sous contrat, germains, brabançons, condotierri lansquenets, suisses, stradiots, compagnies coloniales, sociétés militaires privés, pirates spatiaux et compagnies des zones neutres - innombrables sont les exemples de ces troupes itinérantes, sans patrie. La plupart étaient craintes, à juste titre, comme des hordes destructrices sans foi ni loi, tuant, violant, détruisant, lorsque c'était nécessaire et souvent quand ça ne l'était pas. Les contrôler est difficile, mais ils disposent souvent d'une excellente puissance de frappe. Ils ne craignent pas la mort, car elle fait partie de leur vie. Certaines des meilleures troupes étaient des troupes quasi-mercenaires: la garde Varange, la garde Suisse, les janissaires, etc... De nos jours, être mercenaire signifie avant-tout servir des mafias, des grands pirates et des Etats faibles - et parfois même devenir assez puissants pour retourner la balance, et asservir leurs anciens maîtres. Ils peuvent passer de la misère à la fortune, mais aussi de la vie à la mort en une instant. Mais méfiez-vous des mercenaires, ils sont presque aussi dangereux pour leur employeur que pour leurs adversaires...

  • N
  • O

  • Puissance

    La puissance est une notion qui possède de nombreuses facettes. Puissance életrique, puissance physique, puissance politique, puissance économique, puissance militaire, etc... De nombreuses choses peuvent être rapprochées, par définition ou par comparaison à la puissance. A l'origine, dans les religions monothéiste, "il n'y a de puissance qui ne provienne de Dieu" (Saint Paul, épitre aux romains, XIII.1). De même, dans l'islam, l'un des noms d'Allah est "le Puissant". L'immense influence que l'attribue de "puissance" exerce donc sur les hommes est apparente, étant donné qu'il est considéré comme allant de soit pour le Divin. Le rôle des souverains, autorités porteuse par excellence de la puissance sur terre, a souvent été d'établir et de maintenir leur contrôle sur leurs terres par les diverses facettes de la puissance: bien évidemment la force, mais aussi le contrôle économique, juridique, culturel d'un territoire. Et la république, forme moderne la plus répandue de l'Etat, n'échappe pas à la règle; la mise en commun des plus grandes puissances (en théorie) d'un territoire et d'une population donnés permet l'établissement d'une autorité supérieur et incorporelle, l'Etat moderne et républicain, qui domine comme un Jagannâth tout ce qu'il englobe, car sa puissance est inarrétable. Les symboles de la puissance sont le glaive et l'aigle.
    Pour la production de puissance énergétique, Cf. "Fusion".

  • Q
  • R
  • Surat-Magov (Livre de)

    Le Livre de Surat-Magov est un des fameux Livres Cachés de la bibliothèque gnostique de Nag Hammadi. Lors de sa découverte en 1945, les membres d'une organisation secrète ancestrale identifiée par le seul symbole "IV" (ou plus rarement "4") ont perquisitionné la bibliothèque, s'emparant de douze feuillets contenant les écrits de la Révéléation de Surat-Magov. Menacé, les découvreurs n'ont rien avoués par la suite. Depuis le Livre est demeuré caché, mais depuis cette date il préside à la destinée du forum Hegemony. Son contenu le
    justifie:

    ...car comme il a été dit dans les Majeures, lorsque viendra le Jour de la
    [mise en ligne
    Les Puissances s'empareront de la destinée des fils des hommes, afin de les mener vers
    illisible ...les fils des hommes ne voient la lumière
    Comme lorsque Caius le pélerin vint auprès des Quatre durant la Création de Seran, et dit:
    -Par la Temple du Puissant! Seule l'imposition du latin saurait saucer cette terre!
    Alors les Quatre se concertèrent et répondirent au fils des Thurinii:
    -Sous la voute céleste une seule Création peut exister. Que le latin soit seule langue de
    [Seranon
    (plusieurs lignes illisibles)
    Ce fut Chronos qui transmuta le temps de 1:3 à 1:2; moult grande oeuvre ce fut
    Qu'Anubis mit en place par le Prime Topic, qui, selon les docteurs...
    (plusieurs lignes illisibles)
    Par la force de la puissance temporelle et spirituelle, le quadruple corps est un
    Mais le Grand Absent demeure hors du matériel pendant des centaines de révolution
    La volonté est commune, la sagesse est commune, la puissance est commune
    Car ils sont l'Unique. Tout pouvoir provient de Dieu. Ils sont récepteurs de Tous les pouvoirs.

    Extrait du parchemin n° 6bis de Nag Hammadi

  • Temps

    Le temps est une variable capitale. Et pourtant, qui saurait spontannément expliquer ce qu'est le temps? Il forme la quatrième dimension de l'espace conventionnel, avec la longueur, la largeur et la profondeur. Cependant, il n'est pas une dimension comme les autres; il n'a pas de réalité tangible et matérielle, en fait, sa réalité matérielle s'applique sur tout, sans s'asseoir sur rien. Le mesure est difficile, et ne se fait qu'en observant son écoulement. Par ailleurs, obtenir une mesure entière du temps n'est pas possible, car c'est précisément un problème d'ordre épistémologique: peut-il y avoir logiquement un début et une fin au temps, tout comme il y aurait un début et une fin (au sens géographique) aux trois dimensions de base de l'univers? Nous pouvons certes mesurer une planète, donner son ancienneté avec plus ou moins d'exactitude, mais la matière qui la compose, qu'elle est sa dimension-temps? toute la durée existante entre l'apparition des particules subatomiques la formant (c'est-à-dire au moment du Big Bang - cependant, qu'il y avait-il avant? - et les différentes fins hypothétiques à l'univers tel que nous le connaissons - même remarque avec un après? Revenons à la "constitution" du temps. Comment se fait-il qu'il s'écoule? Quelles sont les forces fondamentales qui y président? D'abord, nous pouvons faire remarquer que, dans un trou noir, la proximité d'une singularité causée par la tendance à aller vers l'infini de la gravité apporte par-delà de l'horizon des événements des modifications dans la stabilité du continuum, de même que l'accélération suffisante d'un objet crée une effet de ralentissement de son écoulement - d'où le paradoxe des jumeaux, où un jumeau part en astronef (à vitesse supraluminique), et est à son retour légèrement plus jeune que son frère. Il y a donc bien un moyen d'agir sur le temps, comme sur toute autre variable dimensionnelle fondamentale. Toutefois, ce moyen nous est (encore?) inconnu pour l'essentiel. C'est ici qu'interviennent les tachyons. Ces particules subatomiques possèdent une masse et une énergie conventionnelle nulles, ce qui leur permet de voyager au-delà de la vitesse de la lumière, à des vitesses gigantesques. En fait, il se pourrait presque qu'il n'existe qu'un seul tachyon, présent partout dans l'univers en même temps. Mais cela reste une des nombreuses hypothèses sur le sujet. Quoi qu'il en soit, ces tachyons semblent présider au déroulement normal du temps, le "présent" conrrespondant à un point de divergence dans leurs trajectoires, qui affectent à leur tour toutes les matières, énergies et systèmes physiques, aboutissant par là à un phénomène dimensionnel généralisé que l'on appelle "temps". Les symboles du temps sont le sablier et le crâne.
    Pour le temps dans son optique philosophique, cf. "Vanitas Vanitatum".

  • U

  • Vanitas vanitatum

    "Vanité des vanités" en latin. L'humain est une créature finie (tout comme l'apien, le schluikor, le carcar, et toutes les autres espèces que vous rencontrerez en cet univers), et la perfection n'est pas de ce monde. L'humain est un ensemble extrèmement élaboré de cellules, d'os, de réserves de protéines, de liquides et de solides, agencés d'une façon bien particulière et mûs par une énergie mixte thermique/chimique/électrique. Cet enveloppe corporelle est, par le jeu des relations électriques dans les neurones, dotées d'une conscience de soi qui permet à cet ensemble de se rendre compte de son existence, de réagir en fonction de celle-ci et d'appréhender sa propre finitude par rapport à son environnement - ce dernier trait le distinguant des animaux. Tout cela fait que l'être humain voit se dresser devant lui des limites claires: son corps est une prison de chair, il est contraint de composer avec. Son ignorance naturelle est une prison encore plus dure et forte, et seules les années et une action forte de sa volonté peut l'amener à intérioriser des connaissances qui lui permettront d'agir et de réfléchir au-delà de son environnement et de ses nécessités immédiates. Ses pulsions émotions sont un ensemble de liens et de canaux tout tracés à son comportement, qui peuvent le conduire à des actions totalement irrationnelles et inutiles tout comme à d'immenses prouesses (voir "Gloire"). Tout cela a pour conséquence que l'homme a peur de la mort. Celle-ci vient mettre un terme définitif à tout ce qu'il a été en mesure de connaitre de façon sensuelle dans son existence, et les certitudes intellectuelles (connaissances scientifiques, religieuses) sont tout ce qui reste lorsqu'il envisage sa fin. Si sa croyance est assez forte, il peut l'aborder avec sérénité, alors même qu'il n'a aucune raison objective de croire qu'il va y avoir quoi que ce soit d'autre qu'un fin sans rien d'autre, un noir et une absence de conscience éternels. Lorsque vient cette heure après le pénible écoulement du temps qui en apporte l'annonce, il est alors surprenant parfois de se rendre compte qu'absolument tout ce qui a été fait durant l'existence (les "oeuvres" dans la doctrine canonique catholique) est nul et non avenu, et que chaque être humain cessera d'exister et reviendra à un état global semblable à celui des autres. Ainsi, la vanité des vanités est de croire que l'humain peut dépasser sa finitude et venir à bout de la chose la plus implacable, celle qui dès ses premiers d'instants de conscience le guette: le temps. Il broie et détruit de façon définitive, car personne ne peut lui échapper. Et lorsque l'étincelle de la conscience s'éteint, nul ne sait réellement ce qui suit..
    Pour le temps dans l'optique scientifique et épistémologique, Cf. "Temps".

  • W
  • X

  • Yvan "Grozni"
    "Crainte", mais aussi "majestueux" en russe. Surnom très approprié par son double sens donné à Ivan IV Le Terrible, Tsar de toutes les Russies au XVIème siècle. Souverain modernisateur et d'une détermination implacable, il a formidablement augmenté la puissance de l'Etat moscovite, par l'établissement d'une armée permanente de streletsy, a mis à genou les mongols du Khanat d'Astrakhan qui obligeaient ses ancêtres à payer un tribut humiliant, et à brisé la puissance des boyars, les grands aristocrates terriens russes, en instaurant l'opritchnina, la "réserve". Toutefois, il était également une personne instable (il tua son fils dans un moment de fureur, ou encore quittera sa capitale en nommant un tsar fantoche à sa place), qui ruina la Russie par ses campagnes plus ou moins chanceuses (il subira notamment de terribles défaites contre les suédois et les tatars) et massacra sa population dans des proportions effroyables; à Novgorod, il fait executer 20.000 personnes sous prétexte qu'ils complotaient tous contre lui. L'opritchnina, elle, se transforme rapidement en une campagne de terreur, avec des troupes de mercenaires chargées d'écumer le pays et de ravager les possessions des boyars. A sa mort, Ivan laisse une Russie dotée d'une arme moderne et de grandes ambitions, mais aussi en proie à une terrible guerre civile, son unique fils légitime étant mort, envahie par les armées du roi de Pologne, ravagée et exsangue, dans un état tel qu'il lui faudra près de cinquante années pour se relever. Finalement, l'héritage le plus durable de Ivan Grozny est peut-être sa conception de l'Etat; pour lui, le souverain est le seul maître de son pays, par la grâce de Dieu, et disposant de pouvoirs absolument illimités, cette idée faisant racine pour de nombreux siècles en la terre de la Russie. Il l'exprime en 1565 dans une lettre au prince rebelle Andreï Kourbski: "à l'autorité du Tsar, au contraire, en raison de la folie des méchants et des fourbes, conviennent la terreur, les punitions, la répression et le châtiment suprême".
    Voir aussi: "Empire", "Puissance" et "Gloire".

  • Zones neutres

    Les zones neutres, ou "secteur central" dans les cartes, sont un microcosme à l'échelle de l'univers connu. Elles représentent la région où le nombre de planètes habitées est le plus concentré, mais, paradoxalement, c'est également celle où ces mondes sont les plus pauvres. En effet, seuls cinq entités des zones neutres ont un revenu moyen par habitant supérieur à la moyenne totale des mondes humains: Tarim Secundus, La Serena et Veracruz (Mendoza), Esquiperia (Mazrek) et Bulkarr.





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Dernière édition par Union le Dim 28 Aoû - 1:11, édité 6 fois
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MAJ: botmélisation, Yvan Grozni, Temps, Konzentrationslager, Corporation, fusion, gloire, puissance, Vanitas Vanitatum.
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MessageSujet: Re: Lexique thématique de Hegemony   Lexique thématique de Hegemony Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 1:03

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MessageSujet: Re: Lexique thématique de Hegemony   Lexique thématique de Hegemony Icon_minitimeDim 28 Aoû - 1:11

MAJ: Ajout de l'entrée "Dieu" et de l'entrée "Surat-Magov (Livre de).
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MessageSujet: Re: Lexique thématique de Hegemony   Lexique thématique de Hegemony Icon_minitime

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