Union Admin
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| Sujet: Réalité virtuelle au sein du réseau Lun 24 Mai - 0:21 | |
| Réalité virtuelle au sein du réseau Nation: International Année de découverte théorique: 2674 Découvreur: Equipe internationale de programmateurs Première preuve tangible: 2674
Description: La réalité virtuelle est quelque chose d'ancien: déjà vers le milieu du XXIème siècle, le réseau internet avait été agrémenté de plusieurs modules de réalité virtuelle. Mais dès 2141, le gouvernement de la Fédération a interdit l'usage de la réalité virtuelle, notamment à cause de sa tendance cancérigène avérée. Il aura fallu des systèmes plus évolués pour ne plus devenir dangereux. En effet, on distingue deux systèmes de réalité virtuelle: le système optique, le plus ancien, consistant à placer des systèmes d'entrée optique devant les organes visuels (comprendre des écrans plasmas, puis des holoécrans), mais n'offre que peu de puissance reproductrice de réalité, et force à se déplacer dans un environnement sécurisé (car les fonctions motrices du corps restent actives, tout comme durant le somnambulisme), et le système cortical qui permet de couper temporairement la liaison cortex-moelle épinière, et de nourrir d'informations d'origine informatiques: cela permet de pénétrer réellement dans le programme grâce à une interface imput/output neurale très évoluée. Néanmoins, autre raison de l'application uniquement récente de cette technologie, le support informatique du réseau primitif était resté insuffisant jusqu'au XXIIIème siècle, et ne suffisait pas au développement de techniques de réalité virtuelle insuffisante (avoir l'impression de regarder en permanence un écran de télévision enneigée n'était pas proprement dit une expérience agréable, pas plus que d'attendre trente secondes que l'environnement virtuel se charge). Les choses changent avec le développement des hypertraceurs du réseau interstellaire, à partir de 2526, changent en profondeur: la capacité de stockage et de restitution de donnée devient virtuellement infinie, tandis que les réseaux militaire se séparent de leurs variantes civiles. En 2674, finalement, des décennies de recherche s'achèvent: une équipe internationale de chercheurs, travaillant sur Alganzaar, lance l'extension de réalité virtuelle du réseau d'ensemble. En quelques mois, et après quelques améliorations, un environnement virtuel de plus en plus sophistiqué voit le jour. L'humain peut dorénavant y évoluer tout à fait normalement, avec des extensions progressives: en 2675, le module sonore est introduit, puis l'année suivante, tout les autres sens. Durant les dix années qui suivent, un réseau de plus en plus dense d'extensions fait qu'il existe bientôt un monde parallèle avec son activité économique, culturelle et humaine, avec des "villes" et espèces "naturels". S'il reste quelques défauts majeurs (comme les cas de schizophrénies ou de troubles de la personnalité, ainsi que d'amnésie consécutifs à des expositions trop longues au substitut sensoriel), le système de réalité virtuelle n'en est pas moins un pillier économique et culturel de la société post-coloniale. Les systèmes militaires stratégiques sont basés principalement sur des interfaces corticales épurées sans les multiples stimuli sensoriels, quoique dans le cas des opérateurs tactiques, on trouve des systèmes comparatifs. De plus, les réseaux militaires sont isolés des réseaux civils par des "sas" cyberspatiaux presque infranchissables (et condamnables à tout instant). Ainsi, très souvent la "cyber-guerre" se limite au sabotage des espaces civils afin de faire engranger des pertes économiques. Mais des épisodes comme le sabotage des forces erikeanes en 2689 par des pirates alganzariotes, où même le crash des systèmes unionniens en 2712 - cette année là, on avait oublié d'attribuer le budget voté aux systèmes de défense informatiques; il avait été envoyé à la fédération des pêcheurs à la ligne de Lüderitz, la gabegie gouvernementale de l'époque ayant atteint des proportions démesurées -, suite à l'agression par un pirate non identifié. Néanmoins, à ce moment là, les unioniens ont coupé le courant des sas, et immédiatement isolé le réseau militaire, empêchant les systèmes infiltrés de renvoyer la moindre information. | |
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